« Avis sur la Médecine Vétérinaire Solidaire »
I. La médecine vétérinaire solidaire, une évidence de principe et de pratique
Les vétérinaires n’exercent pas une profession de service comme les autres. Au croisement entre profession de service et de santé publique, il demeure en substance l’idée que la diffusion des connaissances et des pratiques des vétérinaires n’est pas strictement conditionnée à une transaction marchande. Le caractère règlementé de la profession induit sa sortie d’un régime strictement libéral. Enfin, les vétérinaires se doivent d’agir aussi dans l’intérêt général, conformément au Serment de Bourgelat, au fondement de l’éthique de la profession au XVIIIème siècle « Toujours imbus des principes d’honnêteté qu’ils auront puisés, ils ne s’en écarteront jamais. Ils distingueront le pauvre du riche ».